LES SPLENDEURS DU CIEL



La belle n'avait plus vingt ans,
Elle empoisonnait ma raison
Et mes yeux,
Son sourire bien éclaté,
Son corps de Vénus me rendaient
Bien fougueux
J'étais juste pour un p'tit rien,
Un p'tit frisson dessous sa main,
Fou furieux.


Et quand sur l'retour du marché,
J'avais moi osé l'approcher,
Croyez-moi
A l'heure où la raison piétine
J'ai bien failli faire le signe
De la croix;
Puis quand la belle s'est retournée,
Comme figé je suis resté,
Et sans voix.


Bien surprise elle eut l'air,
Et moi j'étais dans cette affaire
Embarqué;
"Bonjour" dis-je "excusez-moi,
Les carottes et les p'tits pois
,Vous aimez";
Ce n'était certes pas ce langage
Qui allait m'échoir les gages
De la fée.


Lors la belle eut ce sourire
Qui vous laisse il faut le dire
Ebété;
Quand après le bras me prit,
Et son panier me tendit
S'il vous plaît;
Puis aux côtés de ma princesse,
Du temps, des prix en baisse
Je parlais.


Nul chemin ne fût moins long,
Bientôt fûmes devant sa maison
Arrivés;
Quand son panier je lui rendis,
"Bien merci" qu'elle me fit,
"Attendez;
Mais il fait encore bien tôt,
Entrez donc venez prendre un pot
Vous voulez"


L'occasion était trop bonne,
Moi j'avais accès au royaume
De ma reine;
L'histoire vit son apothéose,
Mais tout vous dire je ne l'ose,
De la scène,
Quand nous passâmes à l'essentiel,
Découvrîmes les splendeurs du ciel,
Le septième.

Cette chanson a été diffusée à la télévision lors de l'émission "Le Petit Café", en 1978.

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