lundi 23 décembre 2019

ELLE ETAIT SI JOLIE


Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer

Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle fuyait ravie
Et le vent me disait

Elle est bien trop jolie
Et toi, je te connais
L'aimer toute une vie
Tu ne pourras jamais
Oui mais elle est partie
C'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie
Je n'oublierai jamais

Aujourd'hui, c'est l'automne
Et je pleure souvent
Aujourd'hui, c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Dans le parc où frissonnent
Les feuilles au vent mauvais
Sa robe tourbillonne
Puis elle disparaît

Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie
Je n'oublierai jamais

mercredi 12 juin 2019

JEAN FERRAT 1930 - 2010

                                                                                Source: article JE SUIS MORT.COM
                                                              https://www.jesuismort.com/tombe/jean-ferrat#general



       Jean Ferrat, de son vrai nom Jean Tenenbaum, est un écrivain-parolier, musicien-compositeur et chanteur-interprète français, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas en Ardèche.

     Dernier de quatre enfants d'une famille modeste qui s'installe à Versailles en 1935, il poursuit ses études au Collège Jules Ferry où il rencontre son ami d'enfance François Chabbey. Son père est joaillier et sa mère fleuriste. Durant la guerre, son père, qui est juif, est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz. Jean Ferrat a onze ans quand il perd son père, il est alors caché par des militants communistes.

      À quinze ans, il doit donc quitter le lycée pour travailler afin d'aider financièrement sa famille. Il commence en même temps des études de chimie et devient aide-chimiste jusqu'en 1954.

     Attiré par la musique et le théâtre, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait des passages au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique. Le jeune guitariste prend ensuite pour pseudonyme Frank Noël, avant d'opter pour Jean Ferrat (d'après la ville Saint-Jean-Cap-Ferrat).
  




     En 1956, il met en musique Les yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il est un admirateur. C'est André Claveau, alors en vogue, qui interprète la chanson et apporte à Jean Ferrat un peu de notoriété. Il se produit alors au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart.

     En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours, mais ne rencontre guère de succès. Une jeune chanteuse, Christine Sèvres, reprend quelques-unes de ses chansons. Il l'épousera en 1961. C'est la rencontre en 1959 de Gérard Meys, qui deviendra son éditeur et son ami, qui relance sa carrière, il signe chez Decca et, l'année suivante, sort son second 45 tours avec la chanson Ma Môme, qui est son premier succès et passe sur les radios. En 1966, le succès étant venu pour Ferrat, Vogue rééditera ce 45t sous le label Pop4, label à bon marché destiné à la grande distribution de l'époque, comme Prisunic.

     Sa rencontre avec Alain Goraguer, qui signera ses premiers arrangements sous le pseudonyme de Milton Lewis, sera par ailleurs décisive. Ce dernier deviendra ensuite l'arrangeur attitré des chansons de Jean Ferrat.

     Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM. Il entame alors une longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure. En effet, Jean Ferrat a toujours été un chanteur engagé. Il écrira ses textes ou mettra en musique ceux de ses amis poètes, Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas (voir la section discographie pour la suite).


     En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Un véritable coup de foudre amical a lieu entre les deux artistes. Ferrat lui écrit Deux enfants au soleil, un des titres majeurs de la chanteuse, et lui propose la première partie de la tournée qu'il démarre alors. Il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto qu'il publie en 1970, et qui sera ensuite interprétée aussi par Isabelle Aubret : Tout ce que j'aime.

     Il a aussi composé une chanson sur des paroles de Michelle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain au début des années 1960 et qui sera, dans les années 1970, réécrite partiellement et interprétée par Daniel Guichard : Mon vieux.

  


   Jean Ferrat habitait dans la commune d'Antraigues-sur-Volane (près de Vals-les-Bains) en Ardèche, qui lui inspirera d'ailleurs la chanson La Montagne. Il était marié à Christine Sèvres (de son vrai nom : Jacqueline Christine Boissonnet) décédée en 1981 à l'âge de 50 ans. Ils ont chanté en duo la chanson La Matinée.

     Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 des suites d'un cancer à l'hôpital d'Aubenas, où il avait été admis quelques jours auparavant.

     De nombreuses personnalités rendent hommage à celui qui « a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux ».

     Il est inhumé le 16 mars 2010 au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André. Lors de la cérémonie d'hommage sur la place centrale du village, très suivie et retransmise en direct par la chaîne de télévision France 3, Francesca Solleville interprète, a cappella, Ma France, et Isabelle Aubret, sur le même mode, C'est beau la vie.
Puis cette dernière, avec l'aide de l'enregistrement de Jean Ferrat, fait chanter La Montagne par la foule, constituée de plus de 5 000 personnes.

     En janvier 2011, lors de la Révolution tunisienne, sa chanson Un air de liberté passe en boucle sur les ondes de Radio 6 dès l'instant où les révolutionnaires en prennent le contrôle (en alternance avec Ma Liberté, chantée par Georges Moustaki, et une sélection de chansons engagées francophones et arabophones)







samedi 8 juin 2019

AMBALABA (1998)

Le texte qui m'a été donné à l'époque comporte des erreurs. Il a probablement été copié à l'oreille. Je publie le texte original. Je m'excuse pour le désagrément phonétique.

La version de M. LEFORESTIER est écourtée.
Voici le texte original. 

mo tiéna mo ti fam dan mo la caze
éne ti la princesse si wa guété
gramatin tanto lo bor simé
avec so gro zano dans so zoreille
caz ki to bizin mo done toi
ti robe à flèr mo donne toi
chapeau la paille mo donne toi
to fair kata kata dans mo la case

am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba
am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba

mo tiéna mo bato Marie Thérèse
mo tiéna l'hameçon niméro un
mo tiéna mo kazié en bambou
moi la pèsse poisson lor brizan
case ki to besoin mo donne toi
ti robe a flèr mo donne toi
chapeau la paille mo donne toi
to fair kata kata dans mo la case

am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba
am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba

si ti vé le ciel mo donne toi
si ti vé la lune mo done doi
mo la pi capab' avec toi
to met moi dormi am-ba-la-ba
si ti vé le ciel mo donne toi
si ti vé la lune mo done doi
mo la pi capab' avec toi
to met moi dormi am-ba-la-ba

am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba
am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba

parole mamam ti dir moi
mo tiéna mo bato Marie thérèse
si po allé marsé enmèn' moi
oui mais kasse li mète li dan difé
ha parole mama ti dir moi
mo tiéna mo bato Marie Thérèse...

am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba
am-ba-la-ba am-ba-la-ba
am-ba-la-ba to manz mo salade ambalaba

CAF' FRANCISCO (1998)



Moin même Caf’francisco
Mi travaille à bord d’bateau
La misère lé trop fort
L’amène à moin dans l’port

Roulez, roulez, roulez mon z’aviron
Courant lé trop fort,
Ramène à moin dan’bord

A vous Maman Clara
Fait pas vout’l’embarras
Vi sava Coeur saignant
Pour rôde un supplément

A vous Monsieur Matelot
Que la pas peur de l’eau
Vous à dire à moin à cause
Zot’toute y aime la Mandose

Mon travail c’est casse la rouille
Mi travaille comme grenouille
Moun guère y rôde de pain
Zot l’a pas peur requin

Quans la malle y sava
Mi artourne mon pays
Mon pays c’est Saint-Denis
Mon famille l’est là bas

Roulez, roulez, roulez mon z’aviron
Courant lé trop fort,
Ramène à moin dan’bord

LE VIEUX BERGER



                                         Paroles et musique: Jacques HUSTIN

Un bâton à la main

Une herbe entre les dents
Un vieux reste de foin
Dans ses cheveux tout blancs
Il est redescendu
Parmi les étrangers
Il est redescendu
Hier, le vieux berger

Il nous a demandé
Et du pain et de l'eau
Mais il a refusé
De lire les journaux
Il a dit «Les étoiles
M'aident à m'endormir
Gardez votre journal
Ça peut toujours servir»

Quelqu'un lui dit alors
«Le temps doit être long
Prenez ce transistor
Pour la morte saison
Vous verrez, la musique
Ça fait passer le temps»
Il a dit «Magnifique !
Moi, j'écoute le vent»

«Berger, si vous aviez
Une petite auto
Plus vite vous iriez
Rejoindre le troupeau»
Mais lui, dans un grand rire
Puissant comme la mer
«Je ne veux pas finir
Si vite au cimetière»

On lui parla crédit
Gadgets et standing
De la mode maxi
Et même du bowling
Il écoutait tout ça
En plissant ses yeux bleus
La tête dans les bras
Le regard malicieux

Ses deux pains sous le bras
Sa cruche sur le dos
Les ayant plantés là
Il grimpa le plateau
Chacun se répandit:
«Mon Dieu, qu'il a changé !»
Seul un enfant a dit
«Moi, je serai berger»

POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER



Paroles et musique:Yves DUTEIL

Pour les enfants du monde entier

Qui n'ont plus rien à espérer
Je voudrais faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre

À chaque enfant qui disparaît
C'est l'Univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l'avenir
De pouvoir nous appartenir

J'ai vu des enfants s'en aller
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que des adultes avaient promis

Mais quand ils sautaient sur les mines
C'était Mozart qu'on assassine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s'est–il nourri?

Et combien faudra–t–il payer
De silence et d'obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?

Quel testament, quel évangile
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d'innocence
À tant de larmes et de souffrances?

La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de bArbelés

Peut–on convaincre un dictateur
D'écouter battre un peu son cœur?
Peut–on souhaiter d'un président
Qu'il pleure aussi de temps en temps?

Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont de voix que pour pleurer
Je voudrais faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre

Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d'enfants

Puisque l'on sait de par le monde
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël
Que la trêve soit éternelle

Qu'elle taise à jamais les rancœurs
Et qu'elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu'au bout de l'éternité

Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
Mais j'ai le cœur rempli d'espoir
Et de chansons pour aujourd'hui
Que sont des hymnes pour la vie

Et des ghettos, des bidonvilles
Du cœur du siècle de l'exil
Des voix s'élèvent un pEu partout
Qui font chanter les gens debout

Vous pouvez fermer vos frontières
Bloquer vos ports et vos rivières
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés

Ce sont les mères qui les apprennent
à leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté

JE DORS EN BRETAGNE CE SOIR (version guitare)




Les pommiers fleuris du printemps
Et la grêle de temps en temps
Sur les talus la blanche épine
La tige fine qui s'incline
Les ajoncs de La Roche-Bernard
Beauté prise dans un regard
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'abeille sur le liseron blanc
Et en surface d'océan
L'évanouissement des vagues
L'ombre d'un chemin qui zigzague
La graine des genêts craquant
En plein midi au bord des champs
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

Les bruines de l'arrière-saison
Voilant des ports sans horizon
Une sirène qui résonne
Portant mélancolie d'automne
Le galop fou du vent salé
Sur l'infini des monts d'Arrée
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'onglet du pécheur étripant
Le poisson sur le pont glissant
L'alignement mégalithique
Que fait reluire la pluie oblique
Et un peu de neige parfois
Qui blanchit l'ardoise des toits

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir
Dans la beauté

vendredi 7 juin 2019

UN AIR DE BANJO (Washington Square)




Paroles et musique: Sacha DISTEL 

La pluie d'hiver sur les carreaux
Frappait ses gouttes d'eau
La pluie d'hiver sur les carreaux
Jouait un air de banjo
Les doigts posés sur son banjo
Le musicien dormait
Les doigts posés sur son banjo
Le musicien rêvait, 


Rêvait que la musique
Qu'il avait composée

Partait pour l'Amérique
Et y devenait un succès

Partout là-bas la nuit le jour

On jouait sa chanson
Dont tous les mots parlaient d'amour
De retour et de pardon

Afin, afin peut-être
Que celle qu'il aimait
L'entende enfin peut-être
Et lui revienne à jamais

Tous les orchestres du monde entier
Sans cesse la jouait
Et lui dans son rêve il voyait
Des millions de couples danser

Danser sur sa musique

Dans un rythme infernal
Sur une immense piste
Sortant d'une boule de cristal

Et c'est alors qu'il aperçut

La fille qu'il aimait
Et c'est alors qu'il aperçut
La fille, la fille qui riait
La pluie d'hiver sur les carreaux
Cessa ses gouttes d'eau
La pluie d'hiver sur les carreaux
Cessa son air de banjo

Les doigts posés sur son banjo

Le musicien pleurait
Sans voir la porte qui s'ouvrait
Sur la fille qui revenait

OURAL OURALOU




Paroles et musique:Jean FERRAT

C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou

On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui régnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou

Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou

SOUVENEZ-VOUS (P. BACHELET)




Paroles et musique: Pierre BACHELET

Y'avait des arbres, il y avait des oiseaux

Le blé devait se moissonner bientôt
C'est tellement beau l'été qu'on peut pas croire
Que c'est la guerre qui fait marcher l'histoire
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

Les hommes sont arrivés par les labours
Ils ont pris position dans les faubourgs
C'est drôle d'être éveillé en pleine nuit
Et de se dire que la paix est finie
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

C'est drôle d'être éveillé en pleine nuit
Et de s'enfuir avec un vieux fusil
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

Puis ils ont occupé la préfecture
Tué quelques otages le long d'un mur
C'étaient des paysans, un charpentier
Et la femme du petit vieux d'à côté
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

Et pour ceux qui n'ont pas été d'accord
Y'a eu les barbelés, les miradors
Ça s'passe toujours de la même manière
De tous les côtés du rideau de guerre
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

Bien malin qui peut dire honnêtement
Où se sont passés ces évènements
Mais méfions nous qu'en y mettant des noms
On se trompe de lieu ou d'opinion
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

Aujourd'hui y a des arbres et des oiseaux
Et le blé doit se moissonner bientôt
C'est tellement beau l'été qu'on peut pas croire
Qu'une guerre pourrait faire basculer l'Histoire
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

C'est tellement beau l'été qu'on a envie
De défendre la paille avec l'épi
Souvenez-vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous

JE M'ENVOLERAI ( I'll Fly Away)



AUTRE VERSION
 

Paroles : LANOIE


Quand un jour je quitterai ce monde, je m'envolerai

Sans regret pour ma vie vagabonde, je m'envolerai

Je m'envolerai vers le soleil, je m'envolerai

Quand mon tour viendra d'aller voir les anges,

Je m'envolerai

Quand je serai au bout de ma route, je m'envolerai
Pour quitter cette terre et tout ces doutes,
Je m'envolerai
Je m'envolerai vers le soleil, je m'envolerai
Quand mon tour viendra d'aller voir les anges,
Je m'envolerai

Enfin libéré de mes chaines, je m'envolerai
Pour un monde où il n'y a pas de haine,
Je m'envolerai
Je m'envolerai vers le soleil, je m'envolerai
Quand mon tour viendra d'aller voir les anges,
Je m'envolerai

Encore quelques années de voyage, et je m'envolerai
Encore quelques amours en partage, et je m'envolerai
Je m'envolerai vers le soleil, je m'envolerai
Quand mon tour viendra d'aller voir les anges,
Je m'envolerai

OUAIS (A. BARRIERE)




Paroles et musique:Alain BARRIERE
J'aurais tant voulu la garder, ouais
Encore un peu la cajoler, mais

Mais le printemps s'en est venu
Elle s'en est allée presque nue
Faire son nid sous d'autres cieux, ouais
Se consacrer à d'autres dieux, ouais


Au printemps, les oiseaux s'envolent
Surtout s'ils sont un peu frivoles
Pour quelque rêve de juillet

Quand l'automne nous roussira, ouais
Que de là-haut nous tombera, ouais
Toute la lave de ses ébats
Le Vésuve n'en reviendra pas
Peut-être bien qu'elle reviendra, ouais
Avec sa gueule de chinchilla, ouais
Sa pauvre gueule de chien battu
La queue bien serrée sur son cul
La tête vide et le cœur nu

Et que ferai-je dans ce cas-là ?
La vie que j'ai vécue déjà, moi
Me fait penser qu'il me faudra
Faudra y réfléchir deux fois
Avant de crier "Taille-toi, va !"
Ou bien de lui ouvrir les bras, moi
À moins, à moins que je prenne la route
Y a que le premier pas qui coûte
Pour m'en aller sous d'autres toits

À moins que je prenne la route
Y a que le premier pas qui coûte
Pour m'en aller sous d'autres toits