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samedi 8 juin 2019

LE VIEUX BERGER



                                         Paroles et musique: Jacques HUSTIN

Un bâton à la main

Une herbe entre les dents
Un vieux reste de foin
Dans ses cheveux tout blancs
Il est redescendu
Parmi les étrangers
Il est redescendu
Hier, le vieux berger

Il nous a demandé
Et du pain et de l'eau
Mais il a refusé
De lire les journaux
Il a dit «Les étoiles
M'aident à m'endormir
Gardez votre journal
Ça peut toujours servir»

Quelqu'un lui dit alors
«Le temps doit être long
Prenez ce transistor
Pour la morte saison
Vous verrez, la musique
Ça fait passer le temps»
Il a dit «Magnifique !
Moi, j'écoute le vent»

«Berger, si vous aviez
Une petite auto
Plus vite vous iriez
Rejoindre le troupeau»
Mais lui, dans un grand rire
Puissant comme la mer
«Je ne veux pas finir
Si vite au cimetière»

On lui parla crédit
Gadgets et standing
De la mode maxi
Et même du bowling
Il écoutait tout ça
En plissant ses yeux bleus
La tête dans les bras
Le regard malicieux

Ses deux pains sous le bras
Sa cruche sur le dos
Les ayant plantés là
Il grimpa le plateau
Chacun se répandit:
«Mon Dieu, qu'il a changé !»
Seul un enfant a dit
«Moi, je serai berger»

POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER



Paroles et musique:Yves DUTEIL

Pour les enfants du monde entier

Qui n'ont plus rien à espérer
Je voudrais faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre

À chaque enfant qui disparaît
C'est l'Univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l'avenir
De pouvoir nous appartenir

J'ai vu des enfants s'en aller
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que des adultes avaient promis

Mais quand ils sautaient sur les mines
C'était Mozart qu'on assassine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s'est–il nourri?

Et combien faudra–t–il payer
De silence et d'obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?

Quel testament, quel évangile
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d'innocence
À tant de larmes et de souffrances?

La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de bArbelés

Peut–on convaincre un dictateur
D'écouter battre un peu son cœur?
Peut–on souhaiter d'un président
Qu'il pleure aussi de temps en temps?

Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont de voix que pour pleurer
Je voudrais faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre

Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d'enfants

Puisque l'on sait de par le monde
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël
Que la trêve soit éternelle

Qu'elle taise à jamais les rancœurs
Et qu'elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu'au bout de l'éternité

Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
Mais j'ai le cœur rempli d'espoir
Et de chansons pour aujourd'hui
Que sont des hymnes pour la vie

Et des ghettos, des bidonvilles
Du cœur du siècle de l'exil
Des voix s'élèvent un pEu partout
Qui font chanter les gens debout

Vous pouvez fermer vos frontières
Bloquer vos ports et vos rivières
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés

Ce sont les mères qui les apprennent
à leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté

vendredi 7 juin 2019

COLCHIQUES DANS LES PRES




Colchiques dans les prés,

fleurissent, fleurissent.
Colchiques dans les prés,
c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne,
emportée par le vent,
En ronde monotone,
tombe en tourbillonnant.

Châtaignes dans les bois,
se fendent, se fendent.
Châtaignes dans les bois,
se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne,
emportée par le vent,
En ronde monotone,
tombe en tourbillonnant.

Nuages dans le ciel,
s'étirent, s'étirent.
Nuages dans le ciel,
s'étirent comme une aile.
La feuille d'automne,
emportée par le vent,
En ronde monotone,
tombe en tourbillonnant.

Et ce chant dans mon cœur,
murmure, murmure.
Et ce chant dans mon cœur,
murmure le bonheur.


La feuille d'automne,

emportée par le vent,
En ronde monotone,
tombe en tourbillonnant.



La feuille d'automne,

emportée par le vent,
En ronde monotone,
tombe en tourbillonnant.

La la la la…

JE DORS EN BRETAGNE CE SOIR (version piano)



Les pommiers fleuris du printemps
Et la grêle de temps en temps
Sur les talus la blanche épine
La tige fine qui s'incline
Les ajoncs de La Roche-Bernard
Beauté prise dans un regard
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'abeille sur le liseron blanc
Et en surface d'océan
L'évanouissement des vagues
L'ombre d'un chemin qui zigzague
La graine des genêts craquant
En plein midi au bord des champs
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

Les bruines de l'arrière-saison
Voilant des ports sans horizon
Une sirène qui résonne
Portant mélancolie d'automne
Le galop fou du vent salé
Sur l'infini des monts d'Arrée
Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir

L'onglet du pécheur étripant
Le poisson sur le pont glissant
L'alignement mégalithique
Que fait reluire la pluie oblique
Et un peu de neige parfois
Qui blanchit l'ardoise des toits

Par chance et aussi par vouloir
Je dors en Bretagne ce soir
Dans la beauté

vendredi 10 mai 2019

LES COEURS PURS

N'en finit pas d'être d'actualité!
 


Ils ne sont pas encore amis
Des notaires et des notables
Ils ne sont pas encore admis
A dîner, le soir, à leur table
Ils ne sont pas encore polis
Comme Papa le fut toujours
Ils ne sont pas encore salis
Par les combines au jour le jour...

Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les coeurs purs
Les coeurs purs...

Ils ne sont pas encore rusés
Ni blasés d'être un peu bohèmes
Ils ne sont pas encore usés
Par le métro des matins blêmes
Ils ne sont pas encore conscrits
Bien qu'ils soient souvent "engagés"
Ils ne sont pas encore inscrits
Ni au chômage, ni aux congés...

Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les coeurs purs
Les coeurs purs...

Ils ne sont pas encore lassés
D'écouter chanter leur idole
Ils ne sont pas encore blessés
Par le Temps qui tant nous désole
Ils chantent des "songs" sur un banc
Ils n'ont pas honte de la rue
Ils ne sont pas encore perdants
Ils ne sont pas encore perdus...

Mais on leur dit que ça viendra
Et, bien sûr, ils ne le croient pas
Les coeurs purs
Les coeurs purs... 

lundi 11 mars 2019

JE N'AIME PAS DORMIR

L'ABSENCE

PAUVRE RUTEBEUF (version guitare)

MAI 68

CHANSON POUR MARIE

LE P'TIT BONHEUR

LA DERIVE (Henri GOUGAUD)

AUTOMNE

LILY

MA JEUNESSE FOUT L'CAMP

FETICHE

BALLADE DU VENT QUI PASSE

IL NE FAUT JAMAIS MENTIR AUX ENFANTS